Ile-de-France, Nord, Moselle, Réunion : ces territoires qui pourraient se reconfiner

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Pboulanger Prés.
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Ile-de-France, Nord, Moselle, Réunion : ces territoires qui pourraient se reconfiner

Message par Pboulanger Prés. »

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Ile-de-France, Nord, Moselle, Réunion : ces territoires qui pourraient se reconfiner 

Outre les Alpes-Maritimes, placés en confinement les deux prochains week-ends, d’autres départements présentent des taux d’incidence très élevés. Ils font l’objet d’une surveillance accrue du gouvernement. 

Par L'Obs
Publié le 23 février 2021 à 13h00
Mis à jour le 23 février 2021 à 16h34
 
 
Le confinement du littoral des Alpes-Maritimes serait-il annonciateur d’un reconfinement à l’échelle nationale ? L’exemple du couvre-feu à 18 heures début janvier pour quinze départements, puis vingt-cinq, puis l’ensemble du territoire pourrait le laisser penser.
 
« La tendance sur les trois derniers jours n’est pas bonne, elle n’est plus bonne », a alerté samedi le ministre de la Santé, Olivier Véran. Même ton alarmiste pour l’infectiologue Odile Launay, invitée au micro de Franceinfo lundi 22 février. « Ça ne flambe pas comme on aurait pu s’y attendre mais on est à la merci d’une flambée », souligne-t-elle.
  
Selon les derniers chiffres de Santé publique France, le pays a enregistré lundi 333 nouveaux décès à l’hôpital en vingt-quatre heures. Dans le même temps, 367 patients supplémentaires ont été hospitalisés, soit un total de 25 831. L’Ile-de-France, le Nord, la Moselle et La Réunion représentent de nouvelles sources de préoccupations pour l’Elysée.
 



D’autres mesures de freinage à Dunkerque

Avec un taux d’incidence de 901 cas pour 100 000 habitants, la région de Dunkerque passe en alerte rouge. Le variant britannique représenterait plus de 70 % des nouveaux cas, expliquant en partie la forte hausse des contaminations.
 
Comme sur le littoral des Alpes-Maritimes, « des mesures supplémentaires de freinage » de l’épidémie vont être mises en place à l’issue d’une concertation avec les élus, a annoncé ce mardi 23 février Matignon. Le Premier ministre Jean Castex s’est longuement entretenu avec le maire de la ville, Patrice Vergriete.


Mais la situation reste différente de celle de Nice et des Alpes-Maritimes. La ville est en effet une sorte de poche de contamination, dans un département où l’épidémie reste pour le moment maîtrisée. Le taux d’incidence du Nord plafonne à 293 cas pour 100 000 habitants, contre 577, lundi, dans les Alpes-Maritimes.

« Semaine de vérité » en Ile-de-France

Bilan inquiétant également en Ile-de-France. « La situation est tendue depuis plusieurs semaines. Il y a une augmentation régulière et lente du nombre d’entrées en réanimation, a détaillé lundi 22 février Martin Hirsch sur France-Inter. En janvier, nous avions 25 entrées par jour. Aujourd’hui, nous en avons 50 tous les jours. » Le directeur général de l’Assitance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a parlé d’une « semaine de vérité ».


Alors que le seuil d’alerte dans les hôpitaux est fixé à 60 % d’occupation, à Paris, les lits de réanimation sont remplis à 57 %. En Ile-de-France, ce seuil est déjà franchi puisque 66 % des lits de réanimation sont occupés par des malades du Covid-19. Le taux d’incidence est quant à lui déjà supérieur à 250 cas pour 100 000 habitants dans cinq des huit départements franciliens et il a augmenté partout (sauf dans les Hauts-de-Seine) depuis une semaine. Dans la capitale, il est de 290 cas pour 100 000 habitants. Avec 298 et 293 cas, la situation en Seine-Saint-Denis et dans le Val-d’Oise reste aussi préoccupante.

En Moselle, la menace des variants

Dans le Grand Est et en Moselle en particulier, le spectre d’un confinement local avait plané sur le département mi-février, face à la forte circulation des variants sud-africain et brésilien. C’est le seul de France métropolitaine où ces deux souches dépassent les 40 % de contaminations, selon les résultats de Santé publique France.


« La situation justifiait que l’on prenne des mesures plus fortes, pas forcément en raison d’une incidence extrêmement élevée, mais surtout en raison de la très forte proportion de ces nouveaux variants qui ont une capacité à échapper à une réaction immunitaire liée au vaccin. Il aurait été pertinent de contrôler l’expansion de ces foyers pour ralentir leur propagation », juge dans les colonnes du « Parisien » l’épidémiologiste Pascal Crépey.

A La Réunion, 700 nouveaux cas positifs en une semaine

Hors France métropolitaine, La Réunion préoccupe particulièrement les autorités. 700 cas positifs ont été dénombrés sur l’île en une semaine seulement.
 
« Le 17 janvier, les premiers cas de contamination par le variant 501.V2 du Covid-19, apparu en Afrique du Sud, ont été détectés à La Réunion. Depuis, des cas […] sont identifiés régulièrement, ce qui témoigne d’une circulation avérée sur le territoire », rapportaient vendredi le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu et le ministre de la Santé Olivier Véran dans un communiqué.


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