Covid-19: des centres de dépistage en renfort en ville

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Pboulanger Prés.
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Covid-19: des centres de dépistage en renfort en ville

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.lefigaro.fr/actualite-franc ... e-20200917
Covid-19: des centres de dépistage en renfort en ville 

Olivier Véran a annoncé l’ouverture de centres pérennes dans les grandes villes, dont vingt en Île-de-France, réservés aux cas prioritaires.
 
Par Pauline Fréour
Publié hier à 20:20,

mis à jour hier à 20:23

Cinq jours, parfois huit, quand ce n’est pas plus pour recevoir un résultat de test PCR au Covid-19… On est loin des délais de 24 à 48 heures sur lesquels le gouvernement basait sa stratégie de traçage pour enrayer la circulation du virus. Les témoignages de ce type se multiplient dans certaines régions, notamment les métropoles où le virus circule le plus (Paca, Bordeaux, Lyon, Ile-de-France). Elles suscitent l’incompréhension du public et la colère des laboratoires engorgés, qui alertent les autorités depuis plusieurs semaines.

«Nous avons fait le choix de permettre à chaque Français qui le souhaite, de se faire tester sans justification», a rappelé le ministre de la Santé, Olivier Véran, jeudi. Reconnaissant qu’il en résulte un «embouteillage» dans certaines zones, il a annoncé l’ouverture de centres de dépistage pérennes dans les grandes villes, dont vingt en Île-de-France, réservés aux cas prioritaires: les personnes présentant des symptômes ou munies d’une ordonnance, les cas contacts, les aides à domicile et personnels soignants. Ouverts de 8 heures à 14 heures, ces structures disposeront d’une capacité d’au moins 500 tests PCR par jour.
 
Olivier Véran a également rappelé la «doctrine de priorisation» communiquée aux laboratoires fin août, qui les incite à analyser en premier les cas sensibles cités plus hauts. «Si vous n’êtes pas prioritaires, vous devrez parfois accepter d’attendre quelques jours», a indiqué le ministre, en tentant de clarifier certaines situations ambiguës: «Les cas contacts de cas contacts ne sont pas prioritaires.»

Cas prioritaires

Les syndicats de biologistes médicaux estiment à l’unisson qu’environ un tiers seulement des personnes qui sollicitent un test sont des cas prioritaires. «Nous voyons parfois les mêmes personnes revenir plusieurs fois en quelques semaines», témoigne François Blanchecotte. Le président du syndicat des biologistes procède déjà au tri des patients dans son laboratoire de la région tourangelle. «Mais ce n’est pas toujours facile à expliquer», admet-il.
 
Lionel Barrand, président du syndicat des jeunes biologistes, est plus sceptique. «Les symptômes sont des critères subjectifs. Si une personne dit avoir un rhume ou de la fièvre, est-ce à mes secrétaires, qui se font déjà régulièrement agresser, de le vérifier et de faire la police auprès de personnes qui patientent parfois depuis 2 heures?», s’interroge-t-il. «C’est inapplicable.»

À demi-mot, Olivier Véran recentre l’activité des tests PCR sur le diagnostic. Pour laisser le dépistage de masse aux tests antigéniques, dont 5 millions d’unités ont été commandées pour une livraison d’ici à début octobre? Avec un résultat accessible en 30 minutes, ces derniers «pourraient devenir un complément utile, voire très utile» aux PCR actuels, et leur déploiement est à l’étude, a précisé le ministre. Moins sensibles que les tests PCR, ils n’ont pas encore reçu la validation des autorités scientifiques et sont pour le moment autorisés uniquement dans le cadre d’expérimentation.
 
Quant aux tests salivaires, plus faciles à prélever, mais aussi longs à analyser que les PCR, la Haute Autorité de santé devrait rendre de façon «imminente» un avis sur leur usage et leur public.



Prenez bien soin de vous !
Amicalement,
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