Covid 19 : on vous explique comment fonctionnent les cabines de désinfection qui débarquent dans les grandes surfaces

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Pboulanger Prés.
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Covid 19 : on vous explique comment fonctionnent les cabines de désinfection qui débarquent dans les grandes surfaces

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 96058.html
Covid 19 : on vous explique comment fonctionnent les cabines de désinfection qui débarquent dans les grandes surfaces

À l’entrée de certains supermarchés, des "tunnels de désinfection intelligents" ont fait leur apparition. La promesse : stopper la circulation du coronavirus. Du fonctionnement à l’efficacité, France 3 fait le point sur ces nouvelles cabines high tech.  

Publié le 18/11/2020 à 18h07
Mis à jour le 19/11/2020 à 08h06
  
Elles ressemblent aux portiques de détection installées dans les aéroport. Sauf qu'ils sont sensés lutter contre l'épidémie de Covid-19. Placées à l'entrée de certaines grandes surfaces en France comme le supermarché Super U au Pertuis, des cabines promettent aux clients une désinfection à trois niveaux de tout microbe, bactérie et virus, avant d'aller faire leurs courses. 

France 3 fait le point sur ce dispositif qui pourrait se démocratiser à l'avenir.

Quel est le principe de ces portiques ? 

C’est un protocole bien particulier qui dure quelques secondes. Après le scan du visage, pour vérifier le port du masque, et la distribution du gel hydroalcoolique, place au procédé de "purification". Avant d’aller faire ses courses, chaque client prend sa température en approchant la paume de sa main d’un thermomètre infrarouge. Puis, il traverse un sas métallique éclairé de bleu diffusant par des micro-brumisateurs la solution désinfectante.  

"Par ultrasons, par lumière ultraviolette et par brumisation d'une solution hypochloreux" [à base de chlore], explique à France 3 Corse Viastella, Paul-Antoine Lanfranchi, directeur de la société Corse Chimie Industrie qui commercialise ces équipements sur l’île de beauté. "Ce n'est pas l'arme absolue mais ça a un rôle" pour limiter la transmission du virus, précise-t-il. A Pertuis, c'est une solution iodée qui est diffusée, soit de l'eau concentrée en iode, un désinfectant classique. 

D'où vient le concept ?  

Ces machines sont utilisées depuis sept ans en Asie. Des équipements similaires ont été disposés à l'entrée d'écoles ou d'universités en Iran, au Pakistan et en Ouzbékistan. Le concept fait aussi des adeptes en Turquie, au Maroc, chez nos voisins belges ou encore en Russie. En juin, il a séduit le président Vladimir Poutine qui l’a installé dans sa résidence pour éviter toute contamination au coronavirus apporté par des visiteurs.  

Est-ce vraiment efficace ?   

Eric Peltier, le dirigeant de Saniboxx, l’entreprise qui a équipé l’Intermarché d’Aups (Var), a expliqué sur LCI qu'il s'agit d’une "brume sèche électrostatique qui attire les éléments en suspension dans l’air" tandis que "l’ozone et les UV ont un pouvoir oxydant sur les germes et virus, ce qui conduit à leur dégradation". 

En revanche, il concède qu'il est illusoire de penser que les gens seront désinfectés à 99%, comme cela a pu être affirmé dans certains médias. "Ce sont des conditions de laboratoire, qui correspondraient à un type précis de vêtements, avec également un vent nul, détaille-t-il. Dans la réalité, les conditions d’exposition sont bien plus complexes."

La Direction générale de la Santé, elle, insiste auprès de La Chaîne Info : "Les personnes non symptomatiques peuvent transmettre le virus, même après un passage sous le portique".  Les infectiologues contactés par France 3, eux, ne sont pas convaincus par le dispositif et rappellent qu’il est primordial avant tout de "se frotter les mains avec du gel ou de l’alcool à 70 degrés. Et de ne pas aller faire ses courses lorsqu’on est contaminé"

"Pour des objets inertes comme les caddies, c’est intéressant, mais pour des personnes, je suis plus dubitatif. Comment une simple vaporisation peut-elle aller traquer un virus dans le revers d’un col, dans les poches d'un manteau, partout où la main peut aller récupérer un virus qui se serait réfugié ?", s'interroge Olivier Bouchaud, du service des maladies infectieuses et tropicales, au CHU d'Avicenne, à Bobigny. 


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