Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement : "Les assouplissements du confinement se feront en trois temps"

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Pboulanger Prés.
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Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement : "Les assouplissements du confinement se feront en trois temps"

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.lejdd.fr/Politique/gabriel- ... ps-4007252
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement : "Les assouplissements du confinement se feront en trois temps"

23h30 , le 21 novembre 2020,
modifié à 07h55 , le 22 novembre 2020
Par Sarah Paillou et David Revault d’Allonnes

A deux jours de l'allocution présidentielle, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, donne les prochaines étapes du déconfinement progressif : début décembre, avant les congés de fin d'année, et en janvier 2021.
 
"Soyons clairs : le confinement va se poursuivre et donc la limitation des déplacements aussi." Dans un entretien au Journal du Dimanche, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, se refuse à parler d'un déconfinement et insiste sur la nécessité de "poursuivre [les efforts] pour ne pas les gâcher". "Les assouplissements se feront en trois étapes [...] poursuit-il, d'abord autour du 1er décembre, puis avant les ­congés de fin d'année, puis à partir de janvier 2021." Le benjamin du gouvernement défend la position de l'exécutif face aux critiques de l'opposition, notamment sur le rôle du conseil de défense.
 
Quel est l'objectif de la prise de parole d'­Emmanuel ­Macron mardi?

Comme il s'y était engagé, le Président sera au rendez-vous en s'adressant aux Français. La situation sanitaire s'améliore, grâce à leurs efforts. Mais ils doivent se poursuivre pour ne pas les gâcher. ­Emmanuel ­Macron donnera des perspectives à plusieurs semaines, notamment sur l'adaptation de notre stratégie. L'enjeu : faire évoluer les ­conditions du ­confinement à mesure que la situation sanitaire s'améliore, tout en assumant une maîtrise pour éviter que l'épidémie reparte. Certains établissements, comme les bars et restaurants, ­continueront à ­connaître des restrictions. Nous serons, comme depuis le début, à leurs côtés.
[hr]

Les commerces rouvriront-ils avant le 1er décembre?

Nous nous étions engagés à leur permettre de rouvrir autour du 1er décembre si l'amélioration de la situation sanitaire se ­confirmait, ce qui semble être le cas. La grande distribution et les plateformes ont accepté notre proposition de décaler le Black Friday. Le Président est ­conscient des efforts ­consentis et attaché à la valeur travail.
[hr]

Soyons clairs : le confinement va se poursuivre
et donc la limitation des déplacements aussi

Faut-il maintenir la limite d'une heure et de 1 kilomètre pour les promenades?

On n'est pas tous égaux face au rayon de 1 kilomètre. Par exemple, il y a un enjeu : permettre à ceux qui ne vivent pas près d'un parc d'aller y respirer. Mais soyons clairs : le ­confinement va se poursuivre et donc la limitation des déplacements aussi.
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Jusqu'aux fêtes de fin d'année?

Comme l'a annoncé le Premier ministre aux chefs de parti vendredi, les assouplissements se feront en trois étapes au regard de l'évolution sanitaire et des risques liés à certaines activités : d'abord autour du 1er décembre, puis avant les ­congés de fin d'année, puis à partir de janvier 2021.
[hr]


Sur les vaccins, la transparence sera notre valeur absolue

Quand les Français y verront-ils plus clair sur la stratégie vaccinale du gouvernement?

Ne soyons ni Cassandre ni Bisounours : ne nous privons pas des nouvelles encourageantes, mais restons prudents à l'heure où les études restent en cours. L'important, c'est d'anticiper pour être prêts dès que les premiers vaccins arriveront. Nous avons des ­contrats en discussion : trois signés, au moins trois autres très avancés et d'autres en discussion. Avec en moyenne 30 millions de doses par ­contrat. Nous identifions des centres de stockage et des moyens de transport. La Haute Autorité de santé rendra prochainement son avis sur les publics prioritaires et le comité ­consultatif national d'éthique sera saisi sur le dispositif d'appel à la vaccination.
[hr]
 
Le vaccin sera-t-il obligatoire?

La question se posera quand on ­connaîtra les propriétés des vaccins. Nous devons intégrer le fait que nous aurons un recul limité. Le Président a été clair mercredi en ­Conseil des ministres : la ­condition essentielle à la confiance des Français, c'est la transparence. Elle sera notre valeur absolue.
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Il y a clairement l'enjeu
d'un isolement plus effectif des cas positifs
et des cas ­contacts

La doctrine " tester, tracer, isoler " est-elle un échec?

La France est l'un des pays européens qui a le plus testé. Pour le traçage, 5 millions de Français ont été ­contactés par l'Assurance maladie depuis mai. Cela relève plutôt de la prouesse et tous les professionnels doivent être salués. Pour l'avenir, il y a clairement l'enjeu d'un isolement plus effectif des cas positifs et des cas ­contacts. Faut-il le rendre obligatoire, avec ­contrôles et sanctions? Beaucoup de nos voisins l'ont fait et j'entends des Français qui estiment subir des ­contraintes qui pourraient être allégées si nous concentrons les efforts sur les chaînes de ­contamination. A titre personnel, je trouve la piste intéressante. Les formations politiques se sont pour le moment assez peu positionnées, y compris vendredi soir, sur ce sujet qui mérite un vrai débat démocratique.
[hr]


En avons-nous fait assez pour empêcher le moindre risque?
A l'évidence non

Cette sortie de ­confinement sera plus ­contrainte que la première : est-ce la preuve que le pays a été déconfiné trop largement, trop vite, en mai?

A l'époque, tout le monde avait hâte de revenir à la normale au plus vite. Dès avril, les oppositions nous demandaient un déconfinement en avance rapide. En mai, Les Républicains réclamaient une accélération d'un mois de la réouverture des bars, puis s'étonnaient que nous ­consacrions l'été à la gestion de la crise plutôt qu'à la relance immédiate de l'économie. On a avancé avec méthode, ­conscients des risques, en systématisant notamment le masque dès l'été. Est-ce qu'on a espéré, y compris au gouvernement, ne pas avoir à renouer avec le ­confinement? Bien sûr. En avons-nous fait assez pour empêcher le moindre risque? A l'évidence non. Mais aucun pays n'a trouvé la solution à ce jour : toute l'Europe est ­confrontée à cette deuxième vague y compris plus durement que lors de la première, comme la Suisse ou la Suède. Je crois qu'à l'époque nous sommes allés aussi loin que l'acceptabilité sociale le permettait après un ­confinement très dur.
[hr]

N'est-ce pas le rôle d'un gouvernement de résister aux pressions?

Le fil rouge de la gestion de cette crise a été, et reste, de tenir face aux pressions multiples pour protéger les Français. Souvenez-vous des réactions à la fermeture des bars et restos à Marseille en septembre, au couvre-feu en octobre. Il y a seulement un mois, au Sénat, les LR et le PS s'alliaient encore pour rouvrir les discothèques…
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A défaut d'un esprit ­constructif,
les oppositions se sont retrouvées au sein d'un conseil de défiance.
Et, à la fin, ce sont les Français qui trinquent

Les oppositions auraient-elles dû soutenir toutes vos propositions?

En démocratie, on ne cherche pas l'unanimité. Mais un peu d'unité n'aurait pas fait de mal. A défaut d'un esprit ­constructif, les oppositions se sont retrouvées au sein d'un conseil de défiance. Et, à la fin, ce sont les Français qui trinquent. Nous croyons encore que la ­concorde est possible. Le Premier ministre a fait une nouvelle proposition, acceptée : la mise en place d'un comité de liaison permettant à un représentant par groupe parlementaire de travailler en ­continu avec le gouvernement.
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 Mais la gestion de crise se fait principalement au ­conseil de défense, accusé d'opacité…

Certains crient au scandale depuis quelques jours alors que cela fait neuf mois que la gestion de l'épidémie passe par le ­conseil de défense, justement plus ouvert que le Conseil des ministres en ce qu'il associe des experts non membres du gouvernement. Le Parlement a débattu des centaines d'heures des choix qui y ont été faits. Derrière cette polémique artificielle, il y a une tentative de Jean-Luc ­Mélenchon de faire croire à un Président décidant tout seul. Je ne crois pas qu'il ait de leçons à donner, ayant la défense de la démocratie à géométrie variable en présidant le fan-club des régimes autoritaires, du Venezuela au président turc ­Erdogan! ­Emmanuel ­Macron ­consulte, concerte, puis décide. Et, surtout, il ne se dérobe jamais, y compris devant les mesures difficiles et impopulaires. Le courage d'assumer est aussi une forme de "quoi qu'il en coûte".


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