Arrivée du vaccin AstraZeneca en pharmacie : pour qui et quand ?

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Pboulanger Prés.
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Arrivée du vaccin AstraZeneca en pharmacie : pour qui et quand ?

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.nouvelobs.com/coronavirus-d ... quand.html
Arrivée du vaccin AstraZeneca en pharmacie : pour qui et quand ? 

La procédure est quelque peu complexe… et promet un démarrage lent, avant une montée en puissance dans les prochaines semaines. 

Par L'Obs
Publié le 17 février 2021 à 19h34
 
C’est un nouvel acte qui s’ouvre pour la vaccination en France : le vaccin d’AstraZeneca, déjà administré dans les centres de vaccination, notamment aux personnels soignants, mais également aux pompiers et aides à domicile, arrive en pharmacie.
 
Mais attention, inutile de se ruer dans une officine pour le moment ! Le nombre de vaccins disponibles étant, pour le moment, encore limité, sa distribution ne sera pas ouverte à tous. Elle reposera en effet sur une procédure un peu plus complexe, s’appuyant sur les médecins de ville. Qui sera concerné ? Comment ? « L’Obs » vous explique tout.

Comment ?

C’est quelque peu contre-intuitif, mais avant de s’intéresser au « Qui ? », commençons par le « Comment ? » : si le vaccin AstraZeneca est arrivé en pharmacie, ce ne sont pas, pour le moment, les pharmaciens qui procéderont à la vaccination, mais les médecins libéraux, dans leurs cabinets.
 
Concrètement, la vaccination débutera le 25 février, mais les médecins « volontaires » pour vacciner ont jusqu’à ce mercredi soir, 23 heures, pour se manifester auprès de leur pharmacie « de référence » s’ils veulent recevoir un flacon de 10 doses du vaccin AstraZeneca la semaine prochaine.


Une procédure rendue possible par les conditions de conservation du vaccin, qui se conserve dans un simple réfrigérateur, contrairement aux précédents vaccins qui nécessitaient un stockage dans des super-congélateurs, à -70 °C.
 
Dans les faits, les médecins auront deux options, détaille BFMTV : soit le praticien planifie une semaine à l’avance 10 rendez-vous dans une demi-journée, avec également la mise en place d’une liste d’attente en cas d’annulation, pour maximiser l’utilisation des doses.
 
« Il dispose de 6 heures à température ambiante, c’est-à-dire jusqu’à 30 degrés, pour vacciner 10 patients au cabinet médical », souligne la DGS.
Soit « le médecin peut programmer ses vaccinations sur 48 heures sous réserve de disposer d’un réfrigérateur qualifié et contrôlé à +2°+8 °C » dans son cabinet, écrit la DGS, insistant sur le fait que le doit être « exclusivement réservé au stockage de médicaments ». Dans ce cas, le médecin doit aussi assurer du maintien de la chaîne du froid pendant tout le transport entre la pharmacie et son cabinet. La DGS rappelle enfin qu’il est « recommandé de placer le patient sous surveillance pendant au moins 15 minutes après la vaccination » afin de détecter une potentielle mauvaise réaction.
 
Toute la procédure pourrait malheureusement connaître un « retard au démarrage », car les professionnels n’en ont été informés que vendredi par le ministère de la Santé. Trop tard, estime Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qui déplore une décision prise « à la hussarde » alors que « nous travaillions depuis un mois sur le système d’approvisionnement vaccinal en ville ».
« Comment voulez-vous que tout le monde connaisse le système d’ici mercredi ? On va perdre du temps au démarrage, alors qu’avec les variants, on n’a pas de temps à perdre », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse en début de semaine.
Ouvert lundi matin, le portail d’inscription des médecins volontaires avait été utilisé par environ 2 000 pharmacies à midi, a-t-il précisé. Mais pour distribuer les 700 000 doses attendues cette semaine, il faudra enregistrer 70 000 médecins d’ici 23 heures… « Si on n’arrive pas à les trouver, on risque de ne pas utiliser les doses », qui resteront « a priori chez les grossistes », a encore souligné Philippe Besset.
 
De son côté, la Direction générale de la Santé (DGS) semble plutôt craindre le contraire : « Les volumes des premières livraisons destinées aux médecins de ville sont faibles au regard du nombre de médecins potentiellement engagés dans la campagne de vaccination. »
 
Côté posologie, le vaccin AstraZeneca nécessite deux injections espacées, selon les recommandations de l’HAS, de 9 à 12 semaines.

 
Pour qui ?

Dix doses par médecin, c’est bien peu… Qui pourra alors en bénéficier ? En raison des débats scientifiques sur l’efficacité du vaccin sur les personnes de plus de 65 ans – « en raison du faible effectif de participants âgés de 65 ans et plus dans les essais, il n’est pas possible de conclure sur l’efficacité vaccinale dans cette population », estime en effet la Haute autorité de Santé pour le moment –, les autorités ont décidé de le réserver à d’autres populations prioritaires. Les soignants d’abord, comme on l’a vu précédemment. Puis désormais, dans le cadre qui nous intéresse les personnes de 50 à 64 ans, « atteintes de comorbidités ». L’HAS recommande ainsi aux patients présentant des comorbidités de se rapprocher de leurs médecins. Charge ensuite aux médecins volontaires, qui connaissent leur patientèle, d’arbitrer entre les différents profils.
 
L’HAS rappelle en outre que les personnes récemment en contact avec un cas confirmé de Covid-19 doivent se faire tester pour confirmer ou infirmer une infection active selon les recommandations déjà émises, avant d’envisager une vaccination.

 
Et la suite ?

L’opération sera appelée à se répéter la semaine prochaine, avec des inscriptions entre le 22 et le 24 février, pour 1,1 million de doses disponibles début mars.
 
Dans un second temps, lorsque des doses supplémentaires seront livrées, il sera proposé aux « 18-49 ans avec comorbidités » et aux « opérateurs essentiels et professionnels des secteurs essentiels au fonctionnement du pays ».
 
Mais Philippe Besset et de nombreux pharmaciens espèrent pour leur part qu’ils seront bientôt autorisés à vacciner eux-mêmes les Français, en pharmacie. Le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques a d’ailleurs demandé au gouvernement « d’autoriser au plus vite la vaccination dans les pharmacies », suspendue à un décret « toujours pas paru ».
« 85 % des pharmaciens sont prêts à participer à cette mission de santé publique. 18 500 ont vacciné contre la grippe. Leurs salles de vaccination sont prêtes ! », plaide-t-il dans les colonnes du « Figaro ».

Une position que soutien la HAS, qui préconise aussi de permettre aux sages-femmes de prescrire et de réaliser la vaccination.


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