Variants, réanimations, saturation des hôpitaux : le gouvernement ne cache plus son inquiétude

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Pboulanger Prés.
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Variants, réanimations, saturation des hôpitaux : le gouvernement ne cache plus son inquiétude

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.nouvelobs.com/confinement/2 ... etude.html
Variants, réanimations, saturation des hôpitaux : le gouvernement ne cache plus son inquiétude 

Alors que le spectre d’un reconfinement semblait s’éloigner il y a quelques semaines, l’exécutif insiste sur la fragilité de la situation sanitaire. Si des confinements territoriaux sont pour l’instant envisagés, le confinement national reste sur la table. 

Par L'Obs
Publié le 23 février 2021 à 11h46
Mis à jour le 23 février 2021 à 12h01

 
« Il est possible que la France ne soit jamais reconfinée », clamait Olivier Véran il y a trois semaines. « La situation est très fragile au niveau national », pointait pour sa part le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, invité du « Grand Jury » de RTL dimanche. Un véritable ascenseur émotionnel.
 
En cause : la multiplication des foyers de contaminations dus à la circulation accrue des variants. Trois territoires font désormais l’objet d’une surveillance renforcée, les Alpes-Maritimes, la Moselle et le Nord. Mais c’est toute la France qui retient son souffle.

Départements à surveiller

Depuis lundi, le littoral des Alpes-Maritimes est concerné par un confinement pour les deux prochains week-ends. Selon les derniers chiffres de Santé publique France, dans le département, le taux d’incidence est désormais de 588 cas pour 100 000 habitants, soit trois fois plus que la moyenne nationale.
 
À Dunkerque et dans sa communauté urbaine aussi la situation inquiète. Le taux d’incidence atteint le chiffre très élevé de 900 cas pour 100 000 habitants. Le maire de la ville, Patrice Vergriete, a invité lundi le gouvernement à se pencher « en urgence » sur la situation. « Des mesures supplémentaires de freinage » vont être mises en place, a annoncé Matignon ce mardi 23 février à l’issue d’une concertation avec les élus.
 
Sans atteindre les mêmes sommets, en Ile-de-France aussi la situation est à surveiller. Alors que les températures s’adoucissent, les rassemblements en plein air se multiplient. La préfecture de police de Paris a annoncé l’interdiction de la consommation d’alcool entre 11 heures et 18 heures dans deux rues prisées de la capitale, la rue de Buci dans le 6e arrondissement, et la place de la Contrescarpe dans le 5e.
 
Dans ces territoires sensibles, le nombre de patients en réanimation préoccupe l’exécutif. Selon un conseiller gouvernemental à BFMTV, « certains hôpitaux commencent à saturer ».

Vers un reconfinement généralisé ?

Mais la situation se dégrade aussi au niveau national. Selon les derniers chiffres de Santé publique France, le pays a enregistré lundi 333 nouveaux décès à l’hôpital en vingt-quatre heures. Dans le même temps, 367 patients supplémentaires ont été hospitalisés, soit un total de 25 831. L’Ile-de-France, les Hauts-de-France et la région Paca représentent de nouvelles sources de préoccupations pour l’Elysée.
 
« La tendance sur les trois derniers jours n’est pas bonne, elle n’est plus bonne », avait déjà alerté Olivier Véran, samedi. Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a lui aussi paru alarmiste. « On est sur une tendance qui est assez préoccupante, a-t-il déclaré, lundi, sur France-Inter. Le nombre d’entrées en réanimation en janvier c’était 25 par jour, maintenant c’est 50 par jour. »
 
Pour circonscrire les quelques foyers épidémiques recensés, le gouvernement adopte (pour le moment) une stratégie « territorialisée ». L’exécutif surveille très attentivement tous les points critiques qui pourraient émerger. « On a réussi à éviter le reconfinement, mais c’est très fragile. Il faut rester disciplinés et confiants » a expliqué Jean Castex à « Sud Ouest », avant d’ajouter qu’« on s’oriente vers un mois de mars compliqué ».
 
Lors d’un échange avec des députés vendredi 19 février, Emmanuel Macron a prévenu qu’il comptait prendre « huit à dix jours pour voir comment la situation évolue », dans un sens comme dans l’autre. Mais selon l’entourage de Jean Castex, interrogé dans les colonnes du « Monde », « rien n’est exclu, ni une stratégie territoriale ni un confinement national, y compris serré ».


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