Utilisation, public, fiabilité : tout savoir sur les autotests, disponibles dès ce lundi en pharmacie

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Pboulanger Prés.
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Utilisation, public, fiabilité : tout savoir sur les autotests, disponibles dès ce lundi en pharmacie

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.nouvelobs.com/coronavirus-d ... macie.html
Utilisation, public, fiabilité : tout savoir sur les autotests, disponibles dès ce lundi en pharmacie 

Ces tests à réaliser soi-même permettent à toute personne âgée de 15 ans ou plus d’effectuer un prélèvement à domicile. Le résultat est connu dans les trente minutes qui suivent. En cas de résultat positif, faire un test PCR est indispensable. 

Par L'Obs
Publié le 12 avril 2021 à 12h18
Mis à jour le 12 avril 2021 à 12h24

C’est le dernier outil déployé dans la campagne de dépistage en France. Homologués depuis le 16 mars par la Haute Autorité de Santé, les autotests arrivent en pharmacie ce lundi 12 avril. Malgré tout, de nombreuses officines n’ont pas encore été livrées. Gilles Bonnefond, le président de l’Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine (Uspo) déclarait d’ailleurs dimanche sur Franceinfo qu’« on ne sera pas prêt demain à 8 heures du matin ».

Comment fonctionnent-ils ? Qui peut les utiliser ? Quelle fiabilité ? « l’Obs » fait le point.

Comment ça marche ?

Il ne s’agit ni d’un prélèvement salivaire ni d’un prélèvement nasopharyngé mais d’une « ponction nasale ». Moins invasif et plus facilement praticable que les tests PCR, il s’agit d’introduire un écouvillon dans les narines sur trois à quatre centimètres. Il faut ensuite le faire tourner cinq fois sur lui-même avant de le retirer. « Il ne va pas falloir juste chatouiller le bout de ses narines, sinon ce n’est pas la peine de le faire », prévient dans les colonnes de « Libération » Gilles Bonnefond.
 
Le coton-tige doit ensuite être plongé dans un liquide réactif, fourni dans le kit. Déposé dans une petite boîte, le mélange fera apparaître dans les trente minutes qui suivent une bandelette colorée en cas de positivité au coronavirus.
 
L’Académie de Médecine recommande malgré tout d’alerter les utilisateurs sur le fait que « l’auto-prélèvement peut exposer à de faux négatifs lorsque l’écouvillonnage est trop timide et superficiel, mais peut aussi devenir dangereux lorsque l’écouvillonnage est trop profond et dirigé dans la mauvaise direction ».

Qui peut les utiliser ? 

La Haute Autorité de Santé a autorisé l’utilisation de ces autotests pour les plus de 15 ans ne présentant pas de symptômes. 
Les autotests seront délivrés gratuitement, sur justificatif, aux salariés à domicile intervenant auprès de personnes âgées ou en situation de handicap, ainsi qu’aux accueillants familiaux accompagnants ces personnes à raison de deux par semaine, indique le ministère de la Santé. Les particuliers pourront aussi se les procurer au prix plafonné de 6 euros, puis à 5,20 euros à partir du 15 mai.

Quelle fiabilité ?

« La Haute Autorité de Santé impose pour autoriser ces tests que leur sensibilité, c’est-à-dire leur capacité à détecter le virus chez une personne malade, s’élève au minimum à 80 % », rappelle le ministère de la Santé. Par ailleurs, le risque d’un « faux positif » est « extrêmement réduit », moins de 1 %.
 

Cependant, « le prélèvement des autotests n’étant pas réalisé par un professionnel de santé, mais par l’usager lui-même, la possibilité d’obtenir un faux négatif causé par une erreur de prélèvement est bien réelle ». Le ministère insiste sur le fait qu’aucun test ne permet « en cas de résultat négatif de lever les gestes barrières ».

 Interrogé par « Libération », Philippe Besset, président de la Fédération des Syndicats pharmaceutiques de France estime qu’« avec une efficacité moins importante sur les personnes sans symptômes, l’autotest a tout de même un intérêt très limité. Si certains l’achètent en officine par précaution, avant un rendez-vous professionnel ou familial, ça nous permettra au mieux d’attraper quelques cas positifs supplémentaires… Mais ils ne sont pas plus rapides que les tests antigéniques pratiqués par des pharmaciens, et en plus ils sont payants ! »

En cas de résultat positif avec un autotest, la Haute Autorité de Santé indique qu’un test PCR sera indispensable pour le confirmer et pour détecter un éventuel variant.


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