Covid : pourquoi l’hypothèse de l’accident de laboratoire est de nouveau soulevée par des scientifiques

Archive de Informations

Verrouillé
Avatar du membre

Auteur du sujet
Pboulanger Prés.
Administrateur
Administrateur
Messages : 10780
Enregistré le : 02 févr. 2010 18:41
14
Localisation  : La Chapelle en Serval F-60520
Genre :
Zodiaque :
Âge : 67
    Windows 10 Firefox

Covid : pourquoi l’hypothèse de l’accident de laboratoire est de nouveau soulevée par des scientifiques

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.nouvelobs.com/coronavirus-d ... iques.html
Covid : pourquoi l’hypothèse de l’accident de laboratoire est de nouveau soulevée par des scientifiques 

Une lettre ouverte parue dans la revue « Science » appelle à considérer sérieusement cette possibilité, et demande une enquête. 

Par L'Obs
Publié le 14 mai 2021 à 13h55
Mis à jour le 14 mai 2021 à 14h10

L’hypothèse d’un incident de laboratoire comme origine de la pandémie de Covid-19 ne peut pas être écartée en l’état. C’est du moins ce qu’affirment dix-huit scientifiques dans une lettre publiée dans la revue « Science », jeudi 13 mai, et que relaie le « Monde » ce vendredi. Quelques heures plus tôt, trois travaux universitaires chinois avaient été divulgués sur Twitter, révélant des omissions voire des mensonges des autorités quant aux expériences menées depuis des années à l’Institut de virologie de Wuhan (WIV).
 
Les dix-huit scientifiques lancent ainsi un appel pour « enquêter sur les origines du Covid-19 ». Ils soulignent la nécessité d’investiguer sur l’origine de la pandémie, pour « éclairer les stratégies mondiales afin d’atténuer le risque de futures épidémies ». Ils retiennent deux théories « viables », qu’ils mettent sur un pied d’égalité : l’origine animale du virus (un « débordement zoonotique naturel ») ou le rejet accidentel d’un laboratoire.

Une première étude peu transparente

Selon une étude menée par la Chine et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’origine animale de ce virus serait « probable à très probable », tandis que l’accident de laboratoire est considéré comme « extrêmement improbable ». Mais la valeur de cette étude n’est pas certaine : l’équipe de scientifiques était à moitié composée de Chinois, qui se sont occupés de la première phase de l’enquête… à partir de laquelle les autres ont travaillé. Et, toujours selon les signataires, la thèse de l’incident de laboratoire ne tient que sur quatre pages à l’intérieur d’un dossier de 313 pages.

Pour le directeur de l’OMS, les Etats-Unis mais aussi l’Union européenne, ce n’est pas suffisant. Tous demandent davantage de clarté sur les origines de la pandémie de Covid-19. La tribune, elle, réclame une « enquête appropriée » sous « surveillance indépendante » et « ouverte au public ».

Les chercheurs de Wuhan contredits

Selon « le Monde », les trois travaux universitaires du WIV divulgués sur Twitter remettent en cause des données sur le nombre et la nature des coronavirus conservés par le laboratoire, les expériences conduites dessus et leurs séquences génétiques virales. Interviewée par le journal, la chercheuse du CNRS Virginie Courtier explique :
« Nous savions que les chercheurs du WIV ne rendent pas publiques l’ensemble des données dont ils disposent. On est, cette fois, un cran au-delà : plusieurs de leurs déclarations précédentes semblent contredites dans ces mémoires. »
Parmi les scientifiques signataires de la tribune de « Science », figure notamment le microbiologiste Ralph Baric, qui, souligne « le Monde », « a déjà étroitement collaboré avec le WIV ». En 2015, il avait copublié avec des chercheurs de Wuhan une étude qui montrait comment ils avaient réussi à construire, sur la base d’un coronavirus de chauve-souris, un « virus chimérique hautement pathogène pour l’homme ».

La piste de l’intentionnalité écartée

En mai 2020, « l’Obs » détaillait la théorie des services de renseignement américains qui avaient inclus, dans leur évaluation de la crise sanitaire, l’hypothèse que l’épidémie puisse être liée à l’activité des laboratoires de recherche. Ecartant fermement toute idée d’arme biologique ou de dissémination intentionnelle, ils évoquaient la possibilité d’une fuite « accidentelle », due à « des pratiques de laboratoire défaillantes sur le plan de la sécurité ». Même si le directeur de l’unité virus et immunité de l’Institut Pasteur Olivier Schwartz avait affirmé auprès de « l’Obs » que cette idée ne pouvait être qu’une « fake news ».
 
En avril dernier, Etienne Decroly, directeur de recherche au CNRS et à l’université d’Aix-Marseille, argumentait dans « l’Obs » :
« Quand on connaît les outils de biologie moléculaire et de génétique utilisés sur les coronavirus, à Wuhan et ailleurs dans le monde, on comprend vite que l’hypothèse d’un virus échappé d’un labo ne peut être exclue. »

Si ces hypothèses restent à démontrer, elles semblent en tout cas de moins en moins cantonnées à l’univers du complotisme, conclut « le Monde ».


Si vous appréciez notre travail, merci de nous soutenir par un petit don en cliquant sur le bouton ci-après


Je fais un don de soutien à l'Association


Prenez bien soin de vous !
Amicalement,
Image
Verrouillé

Retourner vers « 2021 »