Traitement inhibiteur de l'acétylcholinestérase pour la MG

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Pboulanger Prés.
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Traitement inhibiteur de l'acétylcholinestérase pour la MG

Message par Pboulanger Prés. »

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Traitement inhibiteur de l'acétylcholinestérase pour la myasthénie grave
Mise à jour
Mehndiratta MM, Pandey S, Kuntzer T
Publié en ligne : 13 octobre 2014

Objectif

Nous avons examiné les éléments de preuve sur l'effet des médicaments inhibiteurs de l'acétylcholinestérase chez les personnes atteintes de myasthénie grave.

Contexte

La myasthénie grave est une maladie auto-immune rare dans laquelle les anticorps produits par le système immunitaire attaquent la liaison entre les nerfs et les muscles (la jonction neuromusculaire). Les impulsions nerveuses sont bloquées, entraînant un affaiblissement des muscles qui deviennent facilement fatigables. Les symptômes varient en gravité. L'acétylcholine est un messager chimique qui transmet des signaux entre les nerfs et les muscles. Une enzyme appelée acétylcholinestérase décompose l'acétylcholine. Certains médicaments utilisés pour traiter la myasthénie grave agissent sur l'acétylcholinestérase pour arrêter la dégradation de l'acétylcholine. Ces inhibiteurs de l'acétylcholinestérase augmentent la quantité d'acétylcholine disponible et aident ainsi l'activation et la contraction musculaires.

Caractéristiques des études


Nous avons inclus uniquement des preuves issues d'essais contrôlés randomisés (ECR) dans cette revue. Dans les ECR, les participants sont aléatoirement répartis en groupes. Ainsi, il est plus probable que les changements observés puissent être attribués aux traitements à l'étude plutôt qu'à d'autres causes possibles.

Nous n'avons trouvé qu'un seul ECR sur le traitement de la myasthénie grave. Les participants ont reçu soit le médicament étudié, soit un placebo pendant la première période de l'essai. Ils ont ensuite reçu l'autre traitement pendant la deuxième période de l'essai. Par exemple, si une personne recevait le médicament étudié dans la première phase, elle a ensuite reçu un placebo dans la seconde phase. À l'inverse, une personne ayant reçu un placebo dans la première phase recevait ensuite le médicament étudié dans la seconde phase. Ce type d'étude est appelé un essai croisé.

L'essai comprenait 10 personnes atteintes de myasthénie grave. Chez trois personnes, seuls les yeux étaient atteints. Chez sept personnes, la maladie affectait le corps plus largement. L'essai comparait la néostigmine (un inhibiteur de l'acétylcholinestérase) administrée par le nez à un placebo. Chaque traitement était administré durant deux semaines.

Résultats principaux et qualité des preuves

Après les deux semaines de la phase de traitement par la néostigmine, les symptômes de myasthénie grave (mesurés par une amélioration d'au moins une fonction musculaire) étaient améliorés chez neuf des 10 participants. Aucun participant n'a ressenti d'amélioration après la phase de placebo. En raison du manque d'informations, nous n'avons pu évaluer la façon dont l'essai avait été conçu et réalisé. Les événements indésirables étaient mineurs.

Plusieurs études observationnelles (non randomisées), études de cas, séries de cas et l'expérience clinique quotidienne sont en faveur de l'utilisation d'inhibiteurs de l'acétylcholinestérase. Cela signifie que les essais contrôlés par placebo pour confirmer l'efficacité du médicament ne sont probablement pas éthiques et ont peu de chances d'être menés. Actuellement, la meilleure posologie et durée de traitement avec les inhibiteurs d'acétylcholinestérase sont déterminées par le rapport entre l'amélioration des symptômes et les effets indésirables. Celui-ci varie avec le temps et dépend des autres types de traitements qui sont administrés simultanément pour inhiber la réaction auto-immune sous-jacente.

Ceci est la seconde mise à jour de cette revue, publiée initialement en 2011. Les preuves sont à jour jusqu'à juillet 2014.
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Amicalement,
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