Cette quinzaine de départements où le déconfinement pourrait être compromis

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Pboulanger Prés.
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Cette quinzaine de départements où le déconfinement pourrait être compromis

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.nouvelobs.com/coronavirus-d ... dence.html
Cette quinzaine de départements où le déconfinement pourrait être compromis

Huit départements français ont un taux d’incidence du Covid-19 supérieur à 400, le nouveau seuil d’alerte fixé par le gouvernement. Leur déconfinement pourrait être freiné si le virus continue à y circuler aussi rapidement. 

Par L'Obs
Publié le 30 avril 2021 à 11h36
Mis à jour le 30 avril 2021 à 12h27
 
    

La prudence est de mise dans certains territoires français, malgré le déconfinement progressif prévu du 3 mai au 30 juin dans tout le pays. D’après les données de Santé publique France publiées sur CovidTracker et actualisées au 29 avril, huit départements sont au-dessus du nouveau seuil d’alerte sanitaire fixé par le gouvernement. Ce seuil est établi à un taux d’incidence supérieur à 400 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants.
 
A une poignée de jours de la levée des restrictions de circulation, les départements qui dépassent actuellement ce seuil sont :
  • La Seine-Saint-Denis (508)
  • Le Val-de-Marne (490)
  • Le Val-d’Oise (490)
  • Les Bouches-du-Rhône (451)
  • L’Essonne (437)
  • La Seine-et-Marne (432)
  • L’Oise (423)
  • Paris (420)
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Carte des taux d’incidence du Covid-19 par département. Les huit départements violets ont un taux d’incidence supérieur à 400, le nouveau seuil d’alerte (capture d’écran de Covid Tracker).

Une demi-douzaine d’autres s’en rapprochent dangereusement, notamment la Sarthe (377), les Hauts-de-Seine (376), la Loire (375), la Haute-Loire (372), la Haute-Marne (370) et les Yvelines (367).
 
Dans tous ces départements, le taux d’incidence est néanmoins en baisse sur une semaine, à l’exception notable de la Haute-Marne et de la Haute-Loire.

Un déconfinement retardé ?

Si l’idée d’un déconfinement territorialisé a été abandonnée au profit d’une réouverture nationale, Emmanuel Macron a mis en garde : des « freins d’urgence » sanitaires pourront être mis en œuvre dans les territoires où le coronavirus circule trop. Le déconfinement pourrait même y être retardé. Les huit départements cités seront concernés s’ils ne parviennent pas à freiner l’épidémie dans leur périmètre.
 
Mais pour que ces freins soient déclenchés, le gouvernement se fondera non sur un mais sur trois critères : si le principal reste le taux d’incidence de 400, l’exécutif surveillera aussi toute « augmentation brutale » de ce taux, ainsi que la menace de saturation des services de réanimation.
 
« Si cela se produit, le gouvernement, en concertation avec les préfets et les collectivités locales, bloquera les réouvertures », a fait savoir le président de la République dans la presse régionale.

Quelle progression du taux d’incidence ?

D’ici au 19 mai, l’évolution du taux d’incidence et de l’état des services de réanimation sera scrutée à la loupe dans ces huit territoires. S’il est impossible de prévoir l’évolution du taux d’incidence dans les prochains jours avec exactitude, certaines tendances peuvent être observées ces dernières semaines.


A Paris, le taux d’incidence tous âges confondus a ainsi bien diminué en trois semaines, passant de 603 à 420 en l’espace de vingt jours, entre le 6 et le 26 avril. En Seine-Saint-Denis (93), le taux d’incidence a lui aussi fondu, passant de 812 à 508 en vingt jours, mais reste très élevé par rapport à la moyenne nationale, qui est actuellement de 289 − il est même le plus élevé de France. La tension hospitalière reste également très importante dans ce département avec 172 % des lits de réanimation occupés le 29 avril.
 
« Dès qu’un patient sort, la chambre est reprise, témoigne Frédéric Adnet, chef du service des urgences de l’hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis) à « l’Humanité », le 29 avril. Nous sommes passés de 16 lits à 50 lits de réanimation, avec des transformations de services en réanimation, comme la cardiologie et les soins continus postopératoires. Malgré tout, les lits sont saturés. Pour l’instant, on constate un état stationnaire entre les flux sortants et entrants, mais cela reste très instable », observe le chef du Samu 93. Auprès du quotidien, il demande à concentrer les vaccins là où l’épidémie frappe le plus.
 
La situation reste préoccupante et la fin des restrictions de déplacement le 3 mai, en même temps que le retour en présentiel des collégiens et lycéens, pourrait faire circuler davantage le virus. D’autant que si le taux d’incidence baisse en moyenne sur le territoire à la faveur du troisième confinement, il a continué à progresser dans certains départements ces sept derniers jours : c’est notamment le cas de la Réunion (+21,1 %), de l’Ariège (+15,76 %), de la Haute-Marne (+14,2 %) et de la Côte-d’Or (+10,3 %).


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