Doublement des franchises médicales : le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, se dit "prêt à porter à cette mesure"

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Pboulanger Prés.
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Doublement des franchises médicales : le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, se dit "prêt à porter à cette mesure"

Message par Pboulanger Prés. »

Bonjour à tous,

Lu sur https://www.francetvinfo.fr/sante/medic ... S-3-[sante]

Doublement des franchises médicales : le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, se dit "prêt à porter à cette mesure" 

"Il n'y a pas de décision" prise pour l'instant concernant le doublement des franchises médicales, indique mercredi le ministre de la Santé. Aurélien Rousseau dit y être favorable car "ces ressources serviront à financer des améliorations à l'hôpital".
 


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Article rédigé par France Info
Radio France

Publié le 29/11/2023 10:53
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Une pharmacie à Haguenau, dans le Bas-Rhin le 5 juin 2023. (FRANCK KOBI / MAXPPP)
 
"Je suis prêt à porter à cette mesure", assure mercredi 29 novembre sur franceinfo, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau.

Interrogé sur le doublement des franchises médicales, il indique qu'à ce stade, "il n'y a pas de décision". Les franchises médicales sont un reste à charge que paient tous les assurés sur chaque boîte de médicaments ou acte paramédical (kiné, soins infirmiers...).

Il s'élève à 50 centimes d'euro par boîte ou par acte, ou à 2 euros par transport sanitaire.
 
à lire aussi Dépenses de santé : quatre questions sur le doublement de la franchise médicale, envisagé par le gouvernement pour "faire des économies"

 Ces franchises médicales sont plafonnées à 50 euros par an et par personne et concernent tous les patients, sauf les moins de 18 ans, les femmes enceintes ou encore les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire ou de l'aide médicale de l'État.
"Dès que j'ai été nommé" ministre de la Santé, en juillet 2023, "je l'ai annoncé comme une mesure possible", souligne Aurélien Rousseau.
Mais le gouvernement, en quête d'économies budgétaires pour 2024, semble hésiter sur la question. En octobre, il avait renoncé à cette mesure permettant à l'Assurance maladie d’économiser 800 millions d’euros.
 
Il faut souligner que la mesure est décriée par des associations de patients et de syndicats de médecins notamment.

Ainsi, France Assos santé s'y "oppose fermement" expliquant que "la prise de médicaments n'est pas un choix, ni du confort, mais bien une nécessité absolue, voire vitale !".

Le syndicat de médecins MG France estime que s'attaquer aux franchises "est totalement inégalitaire" et revient à "faire payer les plus modestes, les plus malades" et craint que certains "renoncent aux soins".

Le président de la branche des généralistes au sein de la Confédération des syndicats médicaux français, Luc Duquesnel, s'inquiète également que la mesure ne vienne "aggraver les problématiques d'accès aux soins".

 
🔴 Doublement de la franchise médicale sur les médicaments
➡️ "Il n’y a pas de décision. Je suis prêt à porter cette mesure",
assume Aurélien Rousseau.
“Mon objectif, c’est qu’on ait un comportement différent avec le médicament.”
#8h30franceinfo pic.twitter.com/gyM5RO7vdq
— franceinfo (@franceinfo) November 29, 2023



La hausse des franchises médicale a cristallisé une partie des débats sans même figurer dans ce projet de loi de financement de la Sécurité sociale, sans même y figurer puisque qu'elle "dépend uniquement du gouvernement", rappelle Aurélien Rousseau, mercredi 29 novembre sur franceinfo.
Toutefois, il "prend l'engagement de revenir devant" les deux chambres du Parlement, "le jour où une décision sera" prise.

 
Le ministre de la Santé "est prêt" à défendre cette mesure "parce que ces ressources serviront à financer des améliorations à l'hôpital", assure-t-il. "C'est quelque chose qui servira au système de santé, pas à d'autres mesures pour l'État, par exemple". Aurélien Rousseau insiste car son "objectif c'est qu'on ait tous un comportement différent avec le médicament. Ce n'est pas un produit de consommation comme les autres".

Il ne souhaite qu'une éventuelle hausse des franchises médicales soient perçue comme une atteinte au pouvoir d'achat.

Dans le cas contraire, "on risque de passer à côté du sens de cette mesure", déclare le ministre.



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